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- Écrit par : Sarah Girouard, M. Sc., CRHA, conseillère en développement organisationnel
Le climat organisationnel réfère à la perception qu’ont les employés de leur environnement de travail immédiat (Leduc et Dumais, 2008). Ce milieu de travail est-il sain, agréable et perçu comme offrant une qualité de vie intéressante ou au contraire, est-il parsemé de conflits ouverts et perçu comme un environnement toxique qu’il serait préférable de quitter dès qu’une bonne occasion se présentera? Bien qu’elles soient nécessairement subjectives, ces perceptions méritent que l’on y porte attention, car celles-ci peuvent grandement influencer les attitudes (ex. : satisfaction, engagement et mobilisation) et les comportements des employés (ex. : absentéisme, roulement, performance ou comportements contre-productifs ou déviants).
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- Écrit par : Catherine Privé, M.A.P., CRHA, présidente et chef de la direction
Le leadership fait l’objet de bien des sujets d’études et d’articles de toute sorte. Les comportements qui y sont associés sont de plus en plus admis comme ayant un impact sur la performance organisationnelle, sur la santé et sur la performance des employés. Il va sans dire que le comportement et l’attitude du leader ont la capacité d’influencer les comportements dits favorables au travail de l’ensemble des employés. En effet, un leadership inspirant et encadrant amène les employés à se responsabiliser quant à leur rendement, puisque ceux-ci sont dédiés à leur leader. Le leader doit donc concentrer ses efforts et son temps sur les tâches qui contribueront entre autres à la relation avec ses employés. Il doit choisir les tâches qui lui permettront de faire réellement avancer son travail et se concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité. Si le leader se préoccupe davantage des individus et des équipes de travail, il récoltera le fruit de ses efforts. À cet égard, il est possible de constater que des employés qui se sentent encadrés et qui ont la perception qu’ils représentent une priorité pour leur leader auront le goût de bien faire leur travail. Ces employés seront engagés quant à l’atteinte des objectifs de l’équipe.
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- Écrit par : Sarah Girouard, M. Sc., CRHA, Conseillère en développement organisationnel
En organisation, chaque idée et chaque initiative compte, surtout lorsqu’il s’agit de définir ou d’exécuter la vision! Toutes les idées non proposées sont en fait de potentielles opportunités manquées… C’est pourquoi il est primordial pour l’organisation que chaque employé partage ses idées et suggère les initiatives qu’il croit pertinentes. Néanmoins, en tant qu’employé, cela n’est pas toujours un réflexe.
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- Écrit par : Catherine Privé, M.A.P., CRHA, présidente et chef de la direction
Comme dans toute relation interpersonnelle, sentir la présence de qualité de son interlocuteur est une grande source de confiance et de respect. Comme l’un des rôles du gestionnaire est de construire des relations significatives, il est impératif que sa présence et sa disponibilité physique ainsi que mentale soient au rendez-vous. Cette présence de qualité lui permettra de rallier les gens autour d’un but commun, de faire des liens entre sa vision et la réalité quotidienne de ses collaborateurs. Malheureusement, plusieurs éléments peuvent déconcentrer le gestionnaire dans sa fonction si importante « d’être » parmi les membres de son équipe, avec toute l’attention requise. En effet, les urgences, les courriels, la surcharge et le multitâche sont des facteurs qui peuvent faire en sorte que le gestionnaire est là sans être vraiment là!
Comment s’assurer de mettre tous ces facteurs de côté pour avoir une présence de qualité inhérente au leader? Le gestionnaire peut choisir les moments où il se concentrera sur les besoins de son équipe. Il doit aussi se discipliner et respecter certaines règles d’usage telles que fermer son téléphone lorsqu’il est en rencontre. Afin d’accroître la présence de qualité, il est aussi important d’essayer de ne faire qu’une seule chose à la fois et d’être dans le moment présent. Ce n’est pas une mince affaire pour le gestionnaire d’arriver à cela, car ce dernier a été formé pour penser à tout et voir plus loin qu’aujourd’hui!
Traditionnellement, les fonctions de gestion étaient de planifier, d’organiser, de diriger et de contrôler. Ces fonctions sont encore à propos, mais ne sont pas suffisantes. En fait, le gestionnaire doit maintenant réseauter, assurer la synergie du groupe et favoriser la collaboration et le partage en continu. Bien que cela puisse paraître paradoxal, le gestionnaire doit fonctionner avec la technologie pour toutes ses activités courantes (courriels, WebEx, visioconférence, etc.), tout en tenant compte que les gens souhaitent plus que jamais être en communauté. La gestion requiert donc de nouvelles habiletés telles que savoir mettre en commun, imaginer les membres de son équipe et créer le mouvement entre eux, etc.
La présence de qualité du gestionnaire aura inévitablement un impact sur les gens qui l’entourent. En effet, ceux-ci seront davantage engagés envers leur supérieur et démontreront une plus grande adhésion à sa vision s’ils sentent qu’ils font partie intégrante de l’équipe. En fait, la présence de qualité est une façon d’avoir une communication mobilisatrice, puisqu’elle permet de bien comprendre les besoins des autres.
Et vous, arrivez-vous à être bien présent, autant de corps que d’esprit?