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- Écrit par : Catherine Privé, M.A.P., CRHA, présidente et chef de la direction
Même si les cycles de planification stratégique sont plus courts, notamment à cause du rythme et de la concurrence, cela ne diminue en rien l’importance de la mesure de leurs retombées. Ceci étant dit, il est important de se demander quels sont les indicateurs qui peuvent être suivis tout au long du processus de planification stratégique. Certains indicateurs sont universels et s’appliquent pour tous les types d’organisations, alors que d’autres doivent être spécifiques et finement choisis pour le suivi du déploiement de la planification stratégique. Par exemple, l’indice de production, le taux de roulement, le taux d’absentéisme, la profitabilité, le pourcentage d’engagement (voir l'Engage-O-MètreMD de Alia Conseil), le nombre d’erreurs ou de plaintes ainsi que le taux de satisfaction sont des indicateurs qui peuvent être intégrés à un tableau de bord. Ce dernier constitue l’outil ultime de suivi de la performance globale de l’organisation, d’autant plus qu’il devrait faire partie intégrante du plan stratégique de l’entreprise.
Le choix judicieux des indicateurs est plus complexe qu’il n’y paraît. Directement reliés à la performance de l’entreprise, les indicateurs doivent porter sur des objectifs précis et facilement mesurables et contrôlables de manière à favoriser les changements rapides ou les revirements de situation. Pour ce faire, les gestionnaires doivent porter leur réflexion jusqu’à l’identification des facteurs qui ont un lien direct avec l’atteinte des objectifs qu’ils se sont fixés. Il va de soi qu’une réflexion profonde s’impose puisque c’est la performance à long terme qui en dépend.
Il s’agit donc, au début du processus de planification, de cibler les résultats visés par l’atteinte des orientations et des objectifs stratégiques. Par la suite, les indicateurs à suivre pourront être structurés et surtout générés à la même période mensuellement, trimestriellement ou annuellement. La mesure prend toute son importance lorsqu’il s’agit de voir l’évolution des travaux, les retombées des efforts et l’engagement du personnel quant à la vision de l’organisation.
La mesure permettra également de faire les ajustements nécessaires aux processus et aux ressources et de prendre les bonnes décisions pour l’avenir de l’organisation. Or, il ne faut pas tomber dans le piège d’identifier trop d’indicateurs au point où il nous est impossible de les suivre assidûment. Il vaut mieux suivre trois indicateurs pertinents de façon rigoureuse que d’avoir une douzaine d’indicateurs qui ne seront qu’effleurés.
Les gestionnaires jouent un rôle important dans la mesure et la diffusion des résultats de la stratégie. En effet, ces derniers doivent prévoir du temps pour comprendre, analyser et expliquer les résultats obtenus. Leur outil principal peut être le tableau de bord, car il simplifie la compréhension des indicateurs mesurés et, par conséquent, la gestion de ces derniers. De plus, il facilite l’identification des moyens par lesquels les gestionnaires parviennent à atteindre leurs objectifs.
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- Écrit par : Sarah Girouard, M. Sc., CRHA, conseillère en développement organisationnel
Si, dans le passé, les approches en gestion et en psychologie se sont généralement concentrées sur les problèmes d’efficacité ou de santé, l’utilisation des forces et des talents dans le cadre du travail ressort actuellement comme une tendance importante, s’inscrivant dans le courant de la psychologie positive. En tant qu’employée, je vous propose de vous imprégner des leçons principales à tirer de cette tendance.
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- Écrit par : Catherine Privé, M.A.P., CRHA, présidente et chef de la direction
Nous remarquons aujourd’hui que, de manière plus ou moins consciente et volontaire, le gestionnaire est souvent confronté à plusieurs paradoxes et, maintenant plus que jamais, il se retrouve coincé entre l'humain et l'économique, entre le social et la direction, entre le marteau et l’enclume. Pour aller de l’avant et surtout pour avoir l’impact souhaité, le gestionnaire doit prioriser les bonnes actions. Tout en planifiant les activités inhérentes à la gestion de l’entreprise, il doit être flexible, faire plus avec moins, rechercher les opportunités dans l’adversité, viser l’authenticité, la simplicité et suivre son cœur. Wow! Comment arriver à faire tout cela dans un contexte tellement exigeant et en constante évolution en concédant qu’il n’est qu’un humain imparfait, avec ses forces et ses faiblesses?