Saviez-vous que le taux de chômage au Québec était de 5,4 %1 en juin 2018? Saviez-vous que le taux de natalité est inférieur au taux de vieillissement de la population québécoise? Le Québec a perdu 230 000 jeunes de moins de 45 ans entre 1981 et 2017.
Chaque jour dans la presse, il est question du manque de main-d’œuvre qui frappe autant les entreprises manufacturières que le commerce au détail. En effet, cette situation est également vécue dans différents secteurs de l’économie, tels que la restauration, la construction, le transport, la santé et les technologies de l’information. Aussi, certaines entreprises doivent parfois diminuer leurs activités, voire les cesser, en raison d’un manque important de ressources humaines. D’autres doivent refuser d’importants contrats, qui leur auraient permis de faire croître leur entreprise, car leurs dirigeants ignorent s’ils seront en mesure de livrer la marchandise.
Pour contrer la pénurie de main-d’œuvre, certaines entreprises bonifient leurs offres en termes de conditions de travail ou de salaires afin d’augmenter la rétention des employés. D’autres ont recours à l’automatisation de certaines tâches et investissent dans l’immigration pour assurer la pérennité de l’entreprise. Certains vont même jusqu’à s’échanger des employés en période de pointe afin de faire rouler leur commerce et permettre aux employés de travailler à l’année.
Un bon nombre de sources portent à croire qu’investir dans la formation des employés est sans aucun doute l’une des solutions permettant de contrer la pénurie de main-d’œuvre et pouvant aider les entreprises à fidéliser leurs employés tout en augmentant leur chiffre d’affaires.
Des solutions concrètes
Alia Conseil a pu déployer plusieurs pistes de solution pouvant mener à une meilleure attraction et rétention du personnel. Ces réalisations à succès permettent ainsi d’affirmer que la formation est un levier important pour la rétention des employés et la pénurie de main-d’œuvre actuelle.
Pour répondre adéquatement aux besoins des entreprises, Alia Conseil propose en premier lieu d’effectuer un diagnostic de la fonction formation dans l’entreprise afin d’obtenir un portrait de la situation actuelle de l’entreprise. Cette initiative permet d’entrevoir une réduction des coûts de formation par l’adoption de technologies d’apprentissage plus modernes. Ce portrait permet de faire ressortir les compétences d’appoint nécessaires au fonctionnement de l’entreprise ainsi que les compétences que les employés doivent acquérir à court, moyen et long termes. En effectuant une analyse approfondie de la situation de l’entreprise, il est possible d’évaluer le besoin réel de développement de compétences et de proposer des solutions viables et pertinentes qui pourront rapidement être déployées dans le milieu de travail.
Par exemple, en offrant un parcours de formation progressif aux employés, ceux-ci réalisent que le développement de leurs compétences compte pour l’entreprise et, par le fait même, ils se sentent concernés, valorisés et compétents dans les tâches qu’ils doivent réaliser. Ainsi, un employé pourrait commencer comme manœuvre et devenir opérateur dans un délai raisonnable. Et pourquoi ne pas structurer et mettre en œuvre un programme d’accueil et de formation initiale performant et inspirant couplé à un guide d’accompagnement à la tâche et permettant d’éviter l’apprentissage sur le tas? Il arrive souvent que les nouveaux employés soient envoyés immédiatement sur le terrain en « compagnonnage avec Joe ». Aussi, avez-vous déjà pensé à la formation à distance pour développer les savoirs des nouveaux arrivants? Cette pratique a démontré que ces nouveaux employés arrivaient en poste beaucoup mieux préparés et prêts à travailler dans de plus courts délais.
Pour conclure, dans tous les exemples présentés, il est important de respecter les principes de « juste assez » et de « juste-à-temps » dans une formation structurée pour bien répondre aux besoins des travailleurs d’aujourd’hui et aux investissements des employeurs.
[1] Institut de la statistique du Québec, http://www.stat.gouv.qc.ca/salle-presse/communique/communique-presse-2018/juillet/juillet1806.html