De plus en plus, le gestionnaire est appelé à être un « technoleader » puisqu’il gère en « asynchrone », vit le virtuel dans ses rapports quotidiens avec son équipe et doit idéalement réussir à avoir le même impact.
Cette distance agile peut rendre plus compliqué le contact régulier avec son équipe, contact qui permet de prendre le pouls plus facilement.
Effectivement, une des responsabilités du gestionnaire est d’évaluer régulièrement le climat dans son équipe. Ne serait-ce que de s’assurer que chaque membre de l’équipe évolue adéquatement, maintienne des relations positives avec ses collègues et que son niveau d’engagement reste toujours élevé.
Malgré toutes les activités d’entretien que le gestionnaire doit faire dans son équipe (rencontres individuelles, réunions d’équipe, reconnaissance, etc.), ce dernier doit quand même se doter d’indicateurs ou d’observations lui permettant d’évaluer le climat et la situation actuelle dans son équipe. Il est le premier répondant qui a le devoir d’agir pour dénouer les nœuds. C’est principalement lui qui doit s’assurer que les conditions favorables à la collaboration soient en place.
Quelques trucs faciles pour prendre ce pouls reposent sur le fait d’avoir des contacts réguliers, à distance et en face à face, pour lire le non-verbal et observer les comportements des membres de l’équipe. Le taux de participation et l’intérêt quant aux activités proposées par le gestionnaire sont un signe d’un climat sain ou, à l’inverse, tendu.
Il est important de garder en tête que l’échange de courriels n’est pas suffisant pour le maintien d’un bon climat dans une équipe de travail. Il est nécessaire de continuer à investir dans le développement de relations significatives. Il en va de même pour toute relation interpersonnelle : rien ne peut remplacer la présence de qualité de son interlocuteur lorsque vient le temps de développer la confiance et le respect.
Comme l’un des rôles du gestionnaire est de construire et de maintenir de bonnes relations au sein de son équipe, il est impératif que sa présence et sa disponibilité, physiques et mentales, soient au rendez-vous. Cette présence de qualité lui permettra de rallier les gens autour d’un but commun et de créer le sentiment partagé que tous font partie intégrante de l’équipe et que leurs besoins sont pris en considération.
Être attentif au quotidien et porter attention aux signes positifs et négatifs, tels que l’engagement ou l’absentéisme, permettra au gestionnaire de mieux capter la perception qu’ont les employés de leur milieu de travail. Le cas échéant, il sera plus facile d’intervenir pour changer une situation malsaine si celle-ci est prise dès ses débuts et avant qu’elle prenne trop d’ampleur.
Et vous, prenez-vous le temps de prendre le pouls du climat de votre équipe?
Prenez-vous régulièrement le pouls du climat de votre équipe?
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- Écrit par : Catherine Privé, M.A.P., CRHA, présidente et chef de la direction